Premiers contacts

Du saké!!!!

Et oui quelque chose me dit que c'est ce délicieux breuvage qui m'a permis de commencer ma vie d'apprenti.

Comment un francais de 22ans, muni d'un seul bac marketing et de 3 années d'apprentissage du japonais comme bagage a pu ainsi rentrer dans un univers si fermé aux étrangers...?

En janvier 2012 j'arrive au Japon, je bosse dans un petit hôtel de campagne a Aichi dans l' Est du Japon comme wwoofer (volontariat) puis alors que je ne me voyais aucunement travailler à long terme ici, mon amie japonaise tokyoïte me demanda d'aider un forgeron qu'elle connaissait en traduisant quelques textes en français.

Et hop je prends le large pour Tokyo chez mon amie pour qu'elle m'aide à traduire. Le texte concernait la recherche d'un apprenti français pour un atelier traditionnelle de forge japonaise!! L'artisan en question, monsieur Yasuhiro Hirakawa allait rechercher un apprenti français durant son exposition de juin à Versailles.

L’événement fut un succès, mais point d'apprenti ne firent leur apparition et à son retour au Japon il m'invita à Sakai pour me remercier.

La fête au Japon, c'est un gros dîner, tous les mets sont posés sur la table, la bière, le saké, le vin et le whisky dansent devant vos yeux. Tel un banquet tout droit sortie d'Asterix, les sushis en plus, le sanglier en moins...

Le plus dur c'est d'essayer de comprendre un traître mot de ce qui se dit. Mon premier ennemi, le Kansai-ben (dialecte d'Osaka)...Et mon premier ami et aide pour communiquer, le saké. (C'est sans doute cela qui m'a fait pousser les cheveux aussi!)

Finalement, sans même se comprendre réellement, monsieur Hirakawa me proposait de rester comme assistant pour les 5 derniers mois de mon visa vacance-travail.

Et l'aventure commencait!